L'enfant
Les difficultés de l’enfant peuvent être liées à des situations conjoncturelles, comme le divorce des parents, un deuil ou une naissance dans la famille, des difficultés de séparation ou d’intégration à l’école, au centre de loisirs.
D’autres sources d’afflictions chez lui peuvent être l’énurésie, l’encoprésie qui le signalent douloureusement et compliquent la socialisation en colonie de vacances par ex... De même, la dyslexie, la dyspraxie, les maladresses motrices qui l’affectent et le mettent en prise avec ses limites.
L’enfant peut vivre des difficultés d'apprentissage et d'investissement cognitif, avoir un déficit de l’attention.
Comment l'enfant exprime son malaise?
Selon les âges, les expressions de souffrance chez l’enfant sont variées. Il y a la peur de l’inconnu, de la nouveauté, les troubles de l’appétit et du sommeil, les cauchemars, la difficulté à gérer ses émotions (pleurs, colères, violence et agressivité dans la fatrie, à l’école), les phobies scolaires, l’enfant victime et bouc-émissaire...
Du jeune enfant à l’adolescent, mon attention se porte en premier sur sa posture, sa manière d’habiter son corps, de se déplacer, d’être en relation. Le malaise de l’enfant s’exprime aussi dans son tonus et sa motricité. On évoque souvent l’enfant qui ne tient pas en place, l’enfant maladroit, l’enfant dans la lune...
La Gestalt thérapie part du principe que le sujet est indissociable de son environnement.
Je m'inscris dans cette approche thérapeutique en accueillant l'enfant seul et en organisant des rencontres parents-enfant, parents-adolescent.
L’objectif de ces rencontres est de repèrer ensemble les difficultés que la famille partage, trouver du sens et des ajustements créateurs. Être parent réactive souvent des enjeux mal métabolisés de l’enfance, ce qui provoque du trouble, de l’incompréhension, un sentiment d’impuissance et de la douleur face aux agissements de l’enfant.
Lorsque les parents s’associent à la thérapie, cela permet le plus souvent, d’accélérer le processus thérapeutique et de libérer une saine dynamique familiale. L’adolescent, en particulier, en quête d’autonomie, doit pouvoir s’appuyer à l’occasion sur cet ancrage solide.
C’est pourquoi j’ouvre un espace d’accueil commun aux parents et à leur enfant. Lors de ces rencontres de la «triade» nous abordons ce qui concerne le malaise de l’enfant et ce qui fait tronc commun à savoir, la vie, l’organisation et les interactions de la famille.
Ce sont des moments forts et essentiels dans le processus thérapeutique.
J’ai en tant que thérapeute, une fonction régulatrice et facilitatrice.
Je suis ouverte et vigilante, engagée dans ce qui se passe, se dit ou ne s’exprime pas pendant la séance.
Les séances en amont et en suivant sont réservées à l’enfant seul. Ce moment de mise en présence - l’enfant et moi - avec en fond, son histoire, son environnement, et en figure, son trouble, vise à redonner du mouvement là où il y avait fixité et souffrance.
Le cadre d'intervention
Mes modalités de travail se déploient dans un cadre codifié par la fréquence, la durée, le prix, la ponctualité et la confidentialité. Ce cadre structurant et sécure permet d’offrir au patient et à sa famille, un accompagnement suffisamment soutenant et la progression efficace vers le changement. Le cadre garde sa souplesse pour permettre les passages de la psychothérapie individuelle à la triade familiale.